KA HUN

Après une première étape de trois semaines qui s’est dérou- lée en Nouvelle Calédonie pour rencontrer des artistes locaux, re- connus ou en devenir, inventer des performances, des moments d’échanges de diverses natures dans des lieux institués. Alternatifs. Ordinaires. Ou des paysages plus forts les uns que les autres. Une re- cherche sur l’expression des corps dans ces endroits, de ce que vé- hiculent le slam, le rap, le spoken word, etc. . Un certain chemin a commencé à se révéler. . Une certaine résistance qui se révèle et s’affirme par le biais de la poé- sie. Celle des mots, des gestes, des couleurs peintes, des images filmées. Un jeu avec le temps et l’espace. La géographie du sens. . ... .

Le spectacle sera constitué d’une série de tableaux chorégraphiés, oralisés, dessinés... ... Un voyage libre au travers de nos histoires mêlées. Parfois écrites dans la sueur, les colères, les envies de rire. . A l’image du chemin kanak que l’on peut voir à l’espace culturel Jean Marie DJibaou en Nouvelle Calédonie, il s’agira d’un « parcours » sensible qui interroge ce que nous sommes avec nos passés, nos rituels. Nos histoires individuelles et collectives. Une manière de se raconter et d’aller à la rencontre. De jouer de l’altérité. . De se dire : « Comment peut-on construire notre propre famille ? »

Ka Hun est une écriture de plateau basée sur des axes écrits en amont lors d’une résidence en Bretagne. La découverte d’un monde entre la nature et l’écriture, a multiplié les rencontres pour former une famille tissée de liens invisibles. .

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Ka Hun est une rencontre qui dépasse l’individu, qui tente de révéler le socle sensible qui unit chacun d’entre nous, qui distingue l’invisible dans nos histoire et tisse la tresse d’un récit commun. . . Chaque artiste au plateau a son histoire, chaque membre de Ka Hun est acteur de son récit et maître de sa narration. Nous déployons au plateau un espace de jeu et un espace de “Je”.. Comment développer notre écriture du ”Nous” sans faire jaillir les “je” qui le constituent? ? Cet espace de jeu s’appuie sur une scénographie conçue comme un per- sonnage en lui-même, comme un corps qui se déploie, comme une mé- taphore aussi de ce que nous construisons ensemble, artistes et public. Dans cet espace chaque “acteur” se présente, prend la parole. . Ce sont des mots en mouvement, en danse, en dessin, en musique, en récit.
Une Production: